Des actionnaires du Stade Malherbe de Caen dénoncent une tentative d'OPA "hostile"

Dans un communiqué, deux des investisseurs historiques estiment que "l'esprit du club est menacé". Le producteur de télévision Pierre-Antoine Capton serait sur le point de détenir 67 % du capital. Le conseil de surveillance du Stade Malherbe se réunit ce lundi.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Depuis des semaines, des rumeurs persistantes font état d'un possible putsch visant Jean-François Fortin le président du club (qui a lui-même du démentir en février dernier.. cf tweet ci-dessous). Des actionnaires oeuvreraient en coulisses pour renouveler l'équipe dirigeante incarnée par le tandem Fortin/Gravelaine. 



"Nous en avons assez, trop c'est trop" : deux des membres historiques du conseil de surveillance sortent du silence. Laurent Batteur et Michel Besneville sont de ceux qui ont "mis à la main à la poche" il y a dix-huit ans "pour sauver le club". Ils rappellent qu'ils ont ensuite "remis au pot" dans les moments difficiles quand "à certaines périodes de descente en Ligue 2 les finances du club furent fragilisées". Ces deux actionnaires estiment que l'heure est grave. "Trop de mensonges et de contre-vérités, trop de manigances". Ils ont décidé de vider leur sac.



Les deux investisseurs-supporteurs considèrent aujourd'hui que l'esprit du club est menacé : "nous avons appris qu'une OPA que l'on peut qualifier d'hostile, car subie, était actuellement en cours". Sans le nommer, ils désignent Pierre-Antoine Capton, le dernier arrivé autour de la table parmi les actionnaires de référence. "Cet actionnaire non-ancré dans les valeurs normandes détiendrait 67 % du capital a minima. Même si cette OPA se faisait avec la bénédiction de Jean-François Fortin, nous pensons que cela représente un risque majeur" écrivent Laurent Batteur et Michel Besneville.

Dans un tweet par nature laconique, Pierre-Antoine Capton fait cette enigmatique mise au point :



Si une tentative de rachat est effectivement en cours, qui parmi les actionnaires est vendeur de ses parts ? Pour quel montant ? Le projet peut-il obtenir l'assentiment du conseil de surveillance où chacun des treize actionnaires de référence détient une voix ? Si Jean-François Fortin est mis en minorité, pourra-t-il conserver son fauteuil de président ? Le conseil de surveillance se réunit quelque part ce lundi dans un endroit discret. Officiellement, il y sera question "d'investissements et de sujets de ce type" selon Gilles Sergent, le président dudit conseil croisé mercredi avant la demi-finale de coupe de France. "Je ne vois pas se profiler de changement majeur", assurait-il. Voire !

Le récit de Florent Turpin :

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information